Depuis 20 ans, la metteure en scène et chorégraphe Emmanuelle Rigaud, développe avec la danse orientale un outil de médiation original à l’attention de femmes vulnérables et/ou victimes de violences.

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Danser la danse orientale c’est reconquérir son corps féminin, c’est le redéployer, l’affirmer avec joie, force et détermination. C'est une démarche intime et personnelle qui est avant tout destinée à regagner une image de soi, de son corps de femme, positive et harmonieuse.

Fatima Mernissi, sociologue marocaine, parle de la danse orientale comme une danse d'auto-valorisation.

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L'objectif des ateliers est de donner aux participantes des clés pour se réapproprier leur espace corporel après une expérience traumatique, physique ou/et psychique.

Ce processus de reconstruction repose sur les objectifs suivants :

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- RÉAPPROPRIATION DE SON ESPACE CORPOREL (respiration, massage, isolation de chaque partie du corps, auto-analyse de ses sensations, apprentissage de chorégraphies)

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- ESTIME DE SOI  (mise en place d’un climat de bienveillance, chercher dans le mouvement dansé l’image de soi que l’on souhaite)

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- RÉCONCILIATION AVEC LE REGARD : celui que l’on porte sur soi et celui des autres (danser seule devant les autres, danser avec des musiciens masculins, créer ensemble une performance dansée)

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A la pratique hebdomadaire est toujours associé un temps de création collective. La perspective de créer ensemble une performance a une forte vertu de valorisation et de mobilisation.

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