les
alouettes naïves
une compagnie de théâtre et de danse(s)
LA QUESTION
DE LA RENCONTRE
Depuis ses premières pièces dans les années 2000, Emmanuelle Rigaud n’a cessé de déployer un geste esthétique nourri par les rencontres avec des auteurs et autrices comme Penda Diouf, Denis Lachaud, Catherine Zambon, Karima El Kharaze, des vidéastes comme Chrystel Jubien mais aussi la chorégraphe Nancy Naous, des musiciens, circassiens, plasticiens etc...
Performeuse, danseuse, regardeuse, rencontreuse, elle s’implique, implique son corps et toute son humanité afin d’être toujours au plus près de la poésie du monde, de sa tendresse comme de sa violence.
Depuis toujours elle danse dans les prisons, dans les campements roms, dans les maisons de quartiers, les centres de soins pour femmes victimes de violence, les CHRS. La plupart du temps elle danse avec des femmes, en inventant avec elles un territoire commun du corps féminin à partir du vocabulaire chorégraphique de la danse orientale, une danse de femmes d’une culture qui n’est géographiquement pas sienne mais qui est de la culture de son corps, du corps des femmes.
De nombreux projets sont menés, des créations participatives avec les personnes au plateau ou des performances en solo ou duo. C’est à partir de sa propre résistance, de sa propre obstination à voir la réalité en face que se constitue au plateau une réalité poétique des corps de femmes qu’on dit vulnérables mais qui n’ont de cesse de déployer force et volonté pour vivre, parler et danser.
photos : Flora Hecquet et Nausica Favart Amouroux.
LA COMPAGNIE
Les Alouettes Naïves ont été en résidence à la Maison du Théâtre et de la Danse d’Epinay-sur-Seine pour la création Corps mal dit ?
Durant plusieurs années la compagnie a été soutenue par la ville de Montreuil pour son travail avec les tsiganes de la ville (film Quand je suis né, je savais danser / événement Soirée Nomade). Montreuil a également accueilli la création de l'événement Dansons le Monde !
La danse en milieu carcéral et surtout la rencontre avec les femmes incarcérées que nous faisons danser, (notamment à Fleury-Mérogis depuis plus de 10 ans) est une de nos plus belles histoires.
Le spectacle La vie c’est pas maintenant ! est la première trace de cette rencontre sur la scène.
Pour Vous dansez ? Sevran a accueilli une résidence de projet et les premières représentations. Le projet s'est ensuite poursuivi et a été décliné à la MJC de Ris-Orangis et à la Maison d’Arrêt des Femmes de Fleury-Mérogis.
A corps retrouvé, commande de texte à l'autrice Penda Diouf, a été créé grâce
à une résidence d'écriture et aux rencontres faites par la compagnie à la
Maison des femmes de Saint-Denis.
Est-ce qu’il s’agit d’un théâtre engagé ? Peut-être...
Mais ce que nous revendiquons c’est qu’il s’agit d’un théâtre engageant.